d’Hautel, 1808 : Marcher comme un basque. Être habile et leste à la marche.
Il ne faut pas lui marcher sur le pied. Se dit d’un homme très-susceptible, qu’on n’offense pas impunément, et qu’il faut prendre garde de choquer.
Je ne sais sur quelle herbe il a marché. Se dit d’une personne qui est dans son jour de mauvaise humeur.
Marcher sur des épines, sur des précipices, sur des œufs. Être dans la perplexité, dans l’inquiétude.
Delvau, 1866 : v. n. Être de la même opinion ; consentir, — dans l’argot des typographes.
Rigaud, 1881 : Approuver, être du même avis, — dans le jargon des typographes. — Je marche avec lui, je l’approuve.
Boutmy, 1883 : v. intr. Être de l’avis de quelqu’un. Je marche, j’approuve.
La Rue, 1894 : Consentir, être d’accord. Quant une offre convient, on marche, c’est-à-dire on accepte. Dans le cas contraire on ne marche pas. Marcher avec quelqu’un, faire une affaire avec quelqu’un ou être en communauté d’idées avec lui.
Rossignol, 1901 : Croire une chose invraisemblable ou un mensonge, c’est marcher.
France, 1907 : Être de l’avis de quelqu’un, approuver ; argot des typographes.