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Louve

Louve

d’Hautel, 1808 : Une louve. Mot injurieux que l’on applique à une femme pervertie, livrée au vice et à la débauche.

Delvau, 1864 : Femme débauchée et hystérique.

Par la mort Dieu, vous dites vrai. Saint Antoine arde la louve.

(Les Cents Nouvelles nouvelles.)

Car à toute heure on vous trouve
Faisant la chatte ou la louve.
En public ou à l’écart.

(Cabinet satyrique.)

En outre tu es un adultère qui as souillé mon lit avec cette louve.

Ch. Sorel.

France, 1907 : Femme ou fille livrée à la débauche ; enragée comme une louve.

Ô louve inassouvie,
Passe, folle et ravie,
Niant dans ton ardeur
Toute pudeur !

(A. Glatigny, Joyeusetés galantes)

Car tout à l’heure on vous trouve
Faisant la chatte ou la louve
En public ou à l’écart.

(Le Cabinet satyrique)

Louve (vieille)

France, 1907 : Nom donné par les royalistes à la République.

Le fusil sur l’épaule, mes gars,
Vite, vite, à la chasse,
L’on a vu la vieille louve
Courir dans le pays.
Elle a mordu plusieurs,
Elle a du sang frais sur le nez.
Le fusil sur l’épaule, mes gars,
Frappons la bête maudite !

(Chant vendéen)

Louveteau

Delvau, 1866 : s. m. Fils d’affilié, — dans l’argot des francs-maçons. On dit aussi Louveton et Louftot.

France, 1907 : Fils de franc-maçon.

France, 1907 : Apprenti joueur de boules.

Bons maris, en ce sens du moins, que n’étant presque jamais chez eux, ils ne tourmentent point leur femme ; bons pères, parce qu’ils sont incapables de donner de mauvais conseils à leurs enfants, ne s’en occupant guère que pour en faire des louvetaux, c’est-à-dire pour leur enseigner de bonne heure les premiers éléments de la boule.

(B. Durand, Le Joueur de boules)

Louvetier

Rigaud, 1881 : Ouvrier qui doit partout où on a voulu lui faire crédit ; ouvrier qui demande du crédit à tout le monde et qui ne paye personne.

Boutmy, 1883 : s. m. Celui qui fait des dettes, qui a des loups. Ce terme est pris en mauvaise part, car le typo auquel on l’applique est considéré comme faisant trop bon marché de sa dignité.

France, 1907 : Dans l’argot des typographes, c’est celui qui fait des dettes, qui a des loups. « Ce terme, dit Eug. Boutmy, est pris en mauvaise part, car le typo auquel on l’applique est considéré comme faisant trop bon marché de sa dignité. »

Louveur

France, 1907 : Maçon qui soulève une grosse pierre de taille ; de louver.


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