Delvau, 1866 : s. m. Entrechat, — dans l’argot des troupiers. Battre un huit. S’en aller gracieusement en pirouettant sur les talons.
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Huit
Delvau, 1866 : s. m. Entrechat, — dans l’argot des troupiers. Battre un huit. S’en aller gracieusement en pirouettant sur les talons.
Huit écus
Delvau, 1866 : s. m. La mésange, — dans l’argot des paysans des environs de Paris, qui ont voulu faire allusion au chant de cet oiseau.
Huit et sept
France, 1907 : Quinze jours de consigne ; argot militaire.
— Y m’a flanqué huit et sept à cause que j’avais égaré le bouchon de mon mousqueton.
(G. Courteline)
Huit ressorts
Larchey, 1865 : Voiture très suspendue.
Jamais Anna Deslion, Julia Barucci, Adèle Courtois, n’ont dans le huit ressorts promené de mine aussi noble.
Les Cocottes, 1864.
France, 1907 : Voiture suspendue où les petites dames aiment à étaler leur toilette et leurs grâces.
Huit-ressorts
Delvau, 1866 : s. m. Voiture à la mode, coupé de petite dame. Se dit aussi pour la Petite dame elle-même.
Huître
d’Hautel, 1808 : C’est une huître à l’écaille. C’est-à-dire, un niais, un sot, un stupide qui n’est propre à rien.
Delvau, 1864 : Le con qui sent la marée, s’ouvre et se referme sur le doigt du pêcheur ; sa morsure, quoique douce, est parfois venimeuse.
D’une huître qui te plaira fort,
Je vais te montrer les coquilles.
E. Debraux.
Larchey, 1865 : Graillon, imbécile. — Huitrifier : Abrutir.
Il poursuivit de tant de plaisanteries ce qu’il appellait le parti des huîtres.
L. Reybaud.
Delvau, 1866 : s. f. Mucosité expectorée, — dans l’argot des faubouriens, qui prennent les produits des cryptes muqueuses des bronches pour des mollusques acéphales. Faire des huîtres. Cracher beaucoup et malproprement.
Delvau, 1866 : s. f. Imbécile, — dans l’argot du peuple, qui jette volontiers ses coquilles à la tête des gens. Le parti des huîtres. Nom qu’on a donné, sous Louis-Philippe aux députés du centre, gens satisfaits, — et attachés à leurs bancs.
Rigaud, 1881 : Crachat très épais. Huître de poitrinaire, crachat de poitrinaire. — Huître de Varenne, fève. — Huîtres de gueux, escargots à la bourguignonne.
France, 1907 : Nature de la femme Voir Leuclie.
France, 1907 : Imbécile.
Cueilli dans la vitrine d’un marchand de vin, faubourg Montmartre :
Les huîtres sont à l’intérieur.
Les passants lisent l’avis et pressent le pas.
France, 1907 : Expectoration épaisse.
Huître de gueux
France, 1907 : Escargot.
Huître de varannes
Bras-de-Fer, 1829 : Fèves.
Huître de Varennes
France, 1907 : Fève de marais.
Huîtrerie
Fustier, 1889 : « C’est la drôlerie de pensée, l’erreur de plume, qui, par précipitation, par manque de réflexion, échappe surtout à l’écrivain. »
(J. Claretie : Le Temps, avril 1882.)
Le mot a été précédemment employé par V. Jacquemont.
Huîtres de Varanne
anon., 1827 : Fèves.
Raban et Saint-Hilaire, 1829 : Fêves.
Huîtres de varennes
Halbert, 1849 : Fèves.
Huîtres vides
Merlin, 1888 : Castagnettes.
Huîtrifier
France, 1907 : Abrutir.
Huîtrifier (s’)
Delvau, 1866 : S’embourgeoiser, se parquer dans une vie casanière. — Argot des gens de lettres.
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