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Hirondelle

Hirondelle

d’Hautel, 1808 : Une hirondelle de carême. Voyez Carême.
Une hirondelle ne fait pas le printemps. Pour dire qu’il ne faut point tirer conséquence d’un seul exemple.

Delvau, 1864 : Jeune fille encore pucelle, qui annonce le printemps de l’amour comme l’aronde le printemps de l’année.

Delvau, 1866 : s. f. Ouvrier récemment débarqué de province, — dans l’argot des tailleurs.

Delvau, 1866 : s. f. Commis voyageur, — dans l’argot des faubouriens.

Delvau, 1866 : s. f. Cocher de remise, — dans l’argot des cochers de place.

Rigaud, 1881 : Ouvrier tailleur de nationalité étrangère. Tantôt l’hirondelle vient faire son apprentissage à Paris et retourne dans son pays, tantôt elle arrive à la bonne saison pour repartir au commencement de l’hiver. — Hirondelle d’hiver, marchand de marrons.

Fustier, 1889 : Bateau qui, sur la Seine, sert au transport des voyageurs. (V. Mouche.) — Dans les stations balnéaires, en Bretagne surtout, on désigne sous le nom d’hirondelle le voyageur, le touriste qui vient se promener, prendre des bains de mer ou faire une saison. Comme l’hirondelle, le voyageur vient aux approches du beau temps et disparait avec la belle saison.

France, 1907 : Voleur chargé de faire le guet dans le vol à l’américaine et qui voltige autour du groupe occupé à dévaliser de naïf pour prévenir à coups de sifflet de l’arrivée des agents. C’est aussi, dans l’argot des tailleurs, l’ouvrier nouvellement arrivé de province, et, dans l’argot des cochers de place, le cocher de remise.

L’agent qui les suivait depuis la gare de Lyon les avait vus s’arrêter devant un marchand de tabac de la place des Vosges, pour envoyer leur victime chercher les excellents cigares accoutumés. Il s’était caché derrière un pilier des arcades qui entourent la place, mais il fut à cet instant aperçu par les hirondelles, qui donnèrent le signal de la fuite.

(La Nation)

France, 1907 : Commis voyageur.

Hirondelle d’hiver

France, 1907 : Marchands de marrons, ramoneurs. C’est aux approches de l’hiver qu’ils font leur apparition.

Hirondelle de goguenau

Rigaud, 1881 : Raccrocheuse, — dans l’argot des voyous. Mot à mot : hirondelle de latrines.

Hirondelle de goguenot

France, 1907 : Balayeuse de rues.

Hirondelle de Grève

Delvau, 1866 : s. f. Gendarme, — dans l’argot des voleurs, qui se souviennent du temps oui on exécutait en Grève. On disait autrefois, avant Guillotin, Hirondelle de potence. Les voleurs anglais disent de même : gallows bird.

France, 1907 : Gendarme, à cause des exécutions qui se faisaient autrefois sur la place de Grève. On dit aussi, comme vieux souvenir, hirondelle du potence.

Hirondelle de la mort

Rigaud, 1881 : Gendarme chargé d’assister à une exécution capitale.

Hirondelle de potence

Rigaud, 1881 : Gendarme, — dans l’argot des marins. C’est la forme nouvelle de l’hirondelle de Grève, bien que la potence ne soit qu’à l’état de souvenir.

Hirondelle du bâtiment

France, 1907 : Maçon qui arrive, au printemps, de sa province pour chercher de l’ouvrage à Paris.

Hirondelles

Virmaître, 1894 : Les moustaches. Les voleurs emploient généralement l’expression plus caractéristique d’ombreuses (Argot des voleurs).

Rossignol, 1901 : Individus qui couchent sous les ponts.

France, 1907 : Moustaches. On dit aussi, dans l’argot des voleurs, ombreuses.

Hirondelles (les)

Hayard, 1907 : Les moustaches.

Hirondelles d’hiver

Delvau, 1866 : s. f. pl. Les marchands de marrons, et aussi les petits ramoneurs, parce que c’est au milieu de l’automne, aux approches de l’hiver, que les premiers viennent s’installer dans les boutiques des marchands de vin, et que les seconds font leur apparition dans les rues de Paris.

Virmaître, 1894 : Les ramoneurs et les marchands de marrons. Quand les hirondelles partent pour un climat plus doux, on les voit arriver (Argot du peuple).

Hayard, 1907 : Ramoneurs.

Hirondelles de pont

France, 1907 : Vagabonds qui élisaient domicile sous les arches des ponts. Le pont d’Arcole avait autrefois cette spécialité.

Hirondelles de ponts

La Rue, 1894 : Vagabonds couchant sous les ponts.

Hirondelles de potence

Merlin, 1888 : Gendarmes. Emprunté à l’argot des voleurs.

Virmaître, 1894 : Les gendarmes (Argot des voleurs).

Rossignol, 1901 : Gendarmes.

Hayard, 1907 : Gendarmes.

Hirondelles du pont-neuf

Virmaître, 1894 : Messieurs les Giverneurs viennent l’été coucher sous le pont ; ils y font fréquemment de bonnes ripailles avec les produits des vols de la journée (Argot du peuple).


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