d’Hautel, 1808 : Petite guenon ; femme laide, qui se pare ridiculement.
Delvau, 1864 : Variété de guenon.
Elle est sèche comme une criche,
Mal faite comme une guenuche,
Éloquente comme un Gascon, etc.
(Cabinet satyrique.)
France, 1907 : Petite guenon, jeune fille qui court après les hommes.
Un soir, agacé, il jura un bon coup, déclara qu’il en avait assez de ses manigances, et la planta dans le chemin, en pleine bruyère. Elle le laissa partir, sûre qu’il reviendrait. Mais il la bouda pendant trois jours. Alors elle craignit d’avoir été trop loin, redouta la rivalité des tapées de guenuches qui n’auraient pas demandé mieux que de lui manger son homme dans la main, et elle lui rendit un peu de sa personne, pour le tenir en haleine.
(Camille Lemonnier, Happe-Chair)