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Gousse

Gousse

Larchey, 1865 : Voir Gougnotte. — Mot à mot chienne.

Rossignol, 1901 : Tribade. On dit aussi vrille, gougniotte, marchande d’ail.

France, 1907 : Lesbienne ; du vieux mot gousse, chienne.

Gousse (la)

Delvau, 1866 : Nom donné au banquet mensuel des artistes du Vaudeville. Il a lieu, le premier jeudi de chaque mois, chez Laumonier-Brébant.

Gousse ou goussepin

d’Hautel, 1808 : Sobriquet que l’on donne ordinairement à un petit polisson, à un enfant d’humeur dissipée, qui ne fait que jouer dans les rues.
On donne aussi ce nom, par mépris, à celui qui dans une maison est chargé de toutes les commissions ; à un homme de fort basse extraction.

Gousse, gaupe

Rigaud, 1881 : Fille publique, — dans le jargon des voyous.

Goussepin

Rossignol, 1901 : Enfant.

Gousser

France, 1907 : Manger.

Gousset

Delvau, 1866 : s. m. Aisselle, — dans l’argot du peuple. Sentir du gousset. Puer.

Μασχάλη, axila, aisselle, sale odeur,

dit M. Romain Cornut, expurgateur de Lancelot et continuateur de Port-Royal.

Rigaud, 1881 : Aisselle. — Rifler du gousset, transpirer de dessous les bras.

La Rue, 1894 : Aisselle.

France, 1907 : Creux de l’aisselle.

— Vous sentez la Dame divine,
J’en jurerois sur vostre mine ;
Mon nez ne se trompe jamais
En ce qui sent bon ou mauvais,
Vostre gousset et votre haleine
Ne furent jamais d’Afriquaine,
Ils ont je ne sçay quoi du Ciel.

(Scarron, Virgile travesti)

Gousset percé (avoir le)

Larchey, 1865 : N’avoir pas un sou en poche.

Comment faire quand on a le gousset percé

Letellier, Chanson, 1839.

Rigaud, 1881 : Être prodigue, ne pas savoir garder un sou en poche. — Ne pas avoir d’argent dans sa poche.

Gousset, gouffier

Rigaud, 1881 : Manger, — dans le jargon des voleurs.


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