d’Hautel, 1808 : Une gourde. Calebasse dans laquelle on met du vin ou des liqueurs pour se réconforter en voyage.
Un gros gourdin. Pour tricot, gros bâton.
Fustier, 1889 : Niais, imbécile.
La Rue, 1894 : Boucle d’oreille. Benêt.
Virmaître, 1894 : Homme pâteux, paysan mal dégrossi. Au superlatif : crème de gourde (Argot du peuple). N.
France, 1907 : Sot.
Georgette continue de se lamenter ! Dame ! le vicomte représentait vingt-cinq mille francs par an ; et solide, le Breton ! Leur liaison avait débuté par de la passion, et regrets de l’argent et regrets de l’amant, Georgette mêle tout dans une seule exclamation…
— Faut-il que je sois gourde… Faut-il que je sois gourde !
(Jean Ajalbert)
— Quand par malheur je hasardais une timide observation, j’étais immédiatement gratifié d’une foule de qualificatifs empruntés, pour la plupart, au règne végétal.
Les plus doux étaient ceux de gros melon, de cornichon, de gourde, etc., quand elle ne prétendait pas que je n’étais bon qu’à manger du foin.
(Marc Mario)
France, 1907 : Boucle d’oreille.