Raban et Saint-Hilaire, 1829 : Faire quelque chose.
Bras-de-Fer, 1829 : Travailler.
Clémens, 1840 : Travailler.
un détenu, 1846 : Faire quelque chose. Un objet bien goupiné est un objet bien fait.
Larchey, 1865 : Voler. V. Estourbir, Butter.
Voilà donc une classe d’individus réduite à la dure extrémité de travailler sur le grand trimar, de goupiner
Cinquante mille voleurs de plus à Paris, Paris, 1830, in-8.
J’ai roulé de vergne en vergne pour apprendre à goupiner.
Vidocq.
Delvau, 1866 : v. a. Voler, — dans le même argot [des voleurs]. Goupiner les poivriers. Dévaliser les ivrognes endormis sur la voie publique.
Rigaud, 1881 : Voler, s’ingénier à faire le mal.
En goupinant seul et dans un pays étranger, on n’a à craindre ni les moutons ni les reluqueurs.
(J. Richepin, l’Assassin nu.)
Goupiner les poivriers, voler les ivrognes.
La Rue, 1894 : Voler. Travailler.
Virmaître, 1894 : Voler. On applique également ce mot à quelqu’un de mal habillé.
— Est-il goupiné ? (Argot des voleurs).
Rossignol, 1901 : Travailler.
Hayard, 1907 : Arranger, apprêter un vol.
France, 1907 : Voler.
En roulant de vergue en vergue
Pour apprendre à goupiner.
(Vidocq)
Allumés de toutes ces largues
Et du trèpe rassemblé ;
Et de ces charlots bonsdrilles,
Lonfa malura dondaine !
Tous aboulant goupiner,
Lonfa malura dondé !
(Chanson de l’argot)
Dès lors arrivent les politesses d’usage ; c’est un verre de plus qu’il faut.
Jean-Louis déplore la dureté des temps.
Il se plaint de ne pouvoir goupiner ; on se plaint mutuellement.
(Marc Mario et Louis Launay)
France, 1907 : Travailler.
— La largue est fine, et que goupine-t-elle ?
— Elle est établie, elle gère une maison.
(Balzac)