Gnolle
Gnolle
Larchey, 1865 : Mou, sans force.
Mais il est si gnole ce gouvernement ! il est si feignant ! si propre à rien.
Montépin.
Pas si gnolle, c’est des gosses
Rousseliana, 1805.
Delvau, 1866 : adj. des deux g. Paresseux ; niais, — dans l’argot des faubouriens. Quelques lexicographes du ruisseau veulent que l’on écrive et prononce gniole.
Gnolle ou gnole
Virmaître, 1894 : Imbécile aussi niais qu’il est possible de l’être.
— Si ton point de côté savait que nous pagnotons ensemble, il te carderait le cuir.
— Y a pas de pet, il est trop gnolle, il a de la merde dans les chasses (Argot du peuple).
Gnolles-Ceaux
Delvau, 1866 : n. de l. Batignolles-Monceaux.
France, 1907 : Batignolles-Monceaux.
Gnolles-Chy
Delvau, 1866 : Batignolles-Clichy.
France, 1907 : Batignolles-Clichy.
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