d’Hautel, 1808 : La fourchette du père Adam. Pour dire les doigts.
Il se sert de la fourchette du père Adam. Se dit en plaisantant de quelqu’un qui prend la viande avec ses doigts, ce qui est incivil et malpropre.
La fourchette de l’estomac. Pour dire le bréchet.
Halbert, 1849 : Doigts de la main.
Larchey, 1865 : Réunion des doigts de la main (Bailly).
Larchey, 1865 : Homme de grand appétit, sachant bien jouer de la fourchette.
Delvau, 1866 : s. f. Mangeur, — dans l’argot des bourgeois. Belle fourchette ou Joli coup de fourchette. Beau mangeur, homme de grand appétit.
Delvau, 1866 : s. f. Baïonnette, — dans l’argot des soldats. Travailler à la fourchette. Se battre à l’arme blanche.
Rigaud, 1881 : Voleur à la tire.
Rigaud, 1881 : Baïonnette, — dans le jargon des troupiers. — Fourchette du père Adam, les doigts. — Se servir de la fourchette du père Adam, manger avec les doigts.
Merlin, 1888 : Voyez Déjeuner.
La Rue, 1894 : Voleur à la tire. Mangeur. Doigt. Donner le coup de fourchette, crever les yeux avec deux doigts écartés.
Virmaître, 1894 : Voleur à la tire. Allusion à ce que les voleurs qui ont cette spécialité, ne se servent que des deux doigts de la main droite qui forment fourchette pour extraire les porte-monnaies des poches des badauds (Argot des voleurs). N.
Rossignol, 1901 : Pick-pocket.
France, 1907 : Baïonnette, sabre. Déjeuner à la fourchette, aller se battre au sabre ou à l’épée.