d’Hautel, 1808 : Ce verbe a les mêmes acceptions, et s’emploie absolument dans le même sens que le verbe précédent [Flaquer].
d’Hautel, 1808 : Appliquer ; donner avec emportement ; jeter quelque chose au nez de quelqu’un ; se placer mal-à-propos dans un lieu.
Je lui ai flanqué un bon souflet ; je lui ai flanqué cela au nez ; il est venu se flanquer au milieu de la compagnie. Pour, je lui ai appliqué un soufflet ; je lui ai jeté cela au nez ; il est venu, se poster, se placer, etc.
Halbert, 1849 : Mettre.
Delvau, 1866 : v. a. Lancer un coup, jeter, — dans l’argot des bourgeois, qui n’osent pas employer le verbe énergique des faubouriens. Se flanquer. Se jeter, s’envoyer. On disait autrefois Flaquer pour Lancer, jeter avec force un liquide.
La Rue, 1894 : Mentir.
France, 1907 : Jeter, lancer ; du vieux français flanquer.