d’Hautel, 1808 : Cet adverbe, ainsi que son adjectif, s’emploie d’une manière bannale, et en a toutes les acceptions.
Il est fièrement farce ; il est fièrement drôle. Pour dire qu’un homme est risible, plaisant et bouffon.
On dit d’une chose de prix, qu’elle est fièrement chère : d’un sot au suprême degré, qu’il est fièrement bête.
Larchey, 1865 : Grandement. — V. Dégoûté, Tomber.
Que demain je lâche ma place, on me tomberait fièrement dessus.
De Goncourt.
Y aura fièrement de monde. Venez-y.
Vadé, 1788.
Delvau, 1866 : adv. Beaucoup, étonnamment.