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Filet

Filet

d’Hautel, 1808 : Il a le filet coupé, ou il n’a pas le filet. Se dit d’un bavard, d’un parleur éternel.
Tomber dans les filets de quelqu’un. Tomber dans les pièges qu’il tend.
D’un seul coup de filet. Pour dire, tout-à-la-fois.
Demeurer au filet. Attendre, demeurer sans rien faire.
Être du filet. Pour, être à table sans avoir de quoi manger.

Larchey, 1865 : Nuance délicate.

Peut-être aussi y a-t-il un filet de concetti shakespearien, mais c’est peu de chose.

Th. Gautier.

Filet bien coupé (avoir le)

Rigaud, 1881 : Parler beaucoup. On dit proverbialement, en parlant de quelqu’un qui parle beaucoup :

Celle qui lui a coupé le filet a bien gagné ses cinq sous.

Filet coupé (avoir le)

Delvau, 1866 : Être extrêmement bavard, — dans l’argot du peuple, qui, en entendant certains avocats, souhaiterait qu’on ne leur eût pas incisé le repli triangulaire de la membrane muqueuse de la bouche. On dit de même : Il n’a pas le filet.

France, 1907 : Être bavard.

— Quelle platine ! quelle platine ! as-tu fini de baver ! Ah ! mon pauv’ vieux ! la garce qui t’a coupé le filet n’a pas volé ses cinq sous.

(Les Joyeusetés du régiment)

Filet de ramas

France, 1907 : Chaîne à laquelle sont attachés les forçats pendant la nuit, et qui les ramasse en tas.

Les condamnés se lèvent, les gardes s’empressent autour d’eux, s’assurent que tous sont présents, que leurs fers sont en bon état, les détachent de la grande chaîne ou filet de ramas qui, durant la nuit, borde tous les tolards…

(A. Dauvin, Les Forçats)

Filet de vinaigre

Delvau, 1866 : s. m. Voix aigre et fausse, — dans l’argot des coulisses.

France, 1907 : Voix de fausset.

Filets (tendre les)

Rigaud, 1881 : « Cette besogne consiste à étaler sur les comptoirs les pièces (d’étoffe) qui ont de l’œil et qui doivent attirer l’attention, forcer le regard des clientes passant d’un rayon à la caisse. »

(L. Noir, Le Pavé de Paris.)


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