d’Hautel, 1808 : Manquer ; faire des sottises, des fautes.
Delvau, 1866 : v. n. Commettre une faute, — dans le même argot [du peuple].
Rigaud, 1881 : Faire une faute. Le peuple dit d’une fille qui a pris un amant qu’elle « a fauté ».
France, 1907 : Se dit d’une fille qui s’est laissé séduire.
Elles se montraient impitoyables pour la malheureuse, non parce qu’elle avait fauté, mais parce qu’elle n’ait pas eu l’esprit et l’habileté ou la chance de cacher sa faute.
(Albert Cim, Demoiselles à marier)