Bras-de-Fer, 1829 : Bourreau.
Halbert, 1849 : Bourreau.
Delvau, 1866 : s. m. Le bourreau, — dans l’argot des prisons où l’allégorie du Temps est une sinistre réalité.
Rigaud, 1881 : Bourreau. — Coupe-bourse, — dans l’ancien argot. — La faucheuse, la guillotine, — dans l’argot moderne.
Fustier, 1889 : Type de l’homme à la mode qui a fleuri en l’an de grâce 1885. Ça a été le successeur du grelotteux.
Paris a eu ses dandys, ses lions, ses gommeux, ses pschutteux. Il a maintenant un type nouveau qui s’appelle le faucheur. Le faucheur est cet individu, situé entre vingt et vingt-cinq ans, que vous rencontrez sur les boulevards une canne à la main et qui représente à vos yeux la quintessence du chic parisien. Le faucheur est ainsi nommé à cause de sa façon de marcher et surtout de porter sa canne. Il la tient par le petit bout, laissant traîner la pomme à terre ; le bras droit qui se balance énergiquement de gauche à droite ou bien du nord-ouest au sud-est, rappelle l’allure des gens de la campagne fauchant les blés murs et les foins odorants. De là le sobriquet.
(Figaro, 1885.)
Virmaître, 1894 : Le bourreau (Argot des voleurs).
France, 1907 : Voleur qui coupe les chaînes de montre.
France, 1907 : Le bourreau.