d’Hautel, 1808 : Faucher le grand pré. Ramer sur les galères ; faire le métier de galérien.
Raban et Saint-Hilaire, 1829 : Couper. Être fauché, être guillotiné. Faucher le pré, être aux galères.
Bras-de-Fer, 1829 : Guillotiner.
Clémens, 1840 : Couper.
M.D., 1844 : Guillotiner.
un détenu, 1846 : Tuer, guillotiner.
Larchey, 1865 : Couper.
Faucher, dans leur langage veut dire l’exécution de la peine de mort.
(Balzac)
V. Colas. Terrer. — Faucher dans le pont : Couper dans le pont. V. ce mot. — Faucheur : Voleur coupant (fauchant) les chaînes de montre. — Faucheur : Bourreau.
Delvau, 1866 : v. a. Couper, — dans le même argot [des voleurs], où on emploie ce verbe au propre et au figuré. Faucher le colas. Couper le cou. Faucher dans le pont. Donner aveuglément dans un piège. Faucher le grand pré. Être au bagne.
Rigaud, 1881 : Tromper ; voler, — dans l’argot des camelots et des truqueurs. Le mec est fauché, l’individu est dépouillé.
Rigaud, 1881 : Guillotiner. — Couper. — Faucher le grand pré, être aux galères, — dans l’ancien argot.
La Rue, 1894 : Guillotiner. Couper. Tromper, voler. Être au bagne.
Rossignol, 1901 : Voler.
Rossignol, 1901 : Guillotiner. Un supplicié a été fauché.
France, 1907 : Guillotiner.
anon., 1907 : Voler.