Delvau, 1866 : s. f. Le double-six, — dans l’argot des joueurs de dominos. On l’appelle aussi le Bateau à charbon et l’Ami.
Rigaud, 1881 : Repris de justice, malfaiteur. — Falourde engourdie, cadavre d’un malfaiteur.
Rigaud, 1881 : Double six d’un jeu de dominos.
Fustier, 1889 : Réclusionnaire. Argot des malfaiteurs.
Tous ces filous font partie d’une bande parfaitement organisée, embrigadée ; une véritable association avec ses chefs, ses banquiers, ses professeurs dont le maître suprême est un falourde répondant au surnom de Dragon.
(Temps, 1886.)
La Rue, 1894 : Malfaiteur. Réclusionnaire. Forçat libéré. Falourde engourdie, cadavre.
Rossignol, 1901 : Imbécile.
France, 1907 : Imbécile.
Le mond’ qui fait ces questions-là
C’est un’ falourde !
Par hasard, est-c’ qui prendrait la
Femm’ pour un’ gourde ?
Les gringalets qu’on fait su’ l’tas,
Ça nous méprise…
Qu’on soy’ fait’ au plat par un gas,
Vite, on est prise.
(Blédort)
France, 1907 : Forçat libéré.
France, 1907 : Double six, aux dominos.