Larchey, 1865 : Repas plus soigné qu’à l’ordinaire.
Je crois qu’on peut bien se permettre un petit extra une fois par mois.
Canler.
Aux tables d’officiers, un extra est un invité. — Dans un café ou un restaurant on appelle un extra, soit un plat demandé en dehors de la carte, soit un garçon de supplément qui vient aider au service.
Delvau, 1866 : s. m. Petite débauche supplémentaire, — dans l’argot du peuple. Faire un extra. Faire une petite noce, une petite débauche de table.
Signifie aussi, seulement : Ajouter un plat à un repas trop Spartiate, un demi-setier à un déjeuner composé de pommes de terre frites, etc.
Delvau, 1866 : s. m. Garçon de supplément, — dans l’argot des cafés et des restaurants.
Delvau, 1866 : s. m. Dîner fin, — dans l’argot des bourgeois qui traitent.
Delvau, 1866 : s. m. Convive, — dans l’argot des tables d’hôte militaires.
France, 1907 : Invité à une pension militaire, et, par suite, plat ajouté à l’ordinaire et petite débauche qui s’en suit.
Le couvert était dressé. Plusieurs convives avaient été invités. C’était un extra pour fêter la proclamation de la République.
(Sutter Laumann, Histoire d’un Trente sous)
France, 1907 : Garçon de restaurant supplémentaire, dans les moments de presse. Se dit aussi pour plat, dans les restaurants, demandé en dehors de ceux auxquels le consommateur a droit.