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Enterrement

Enterrement

Delvau, 1866 : s. m. Morceau de viande quelconque fourré dans un morceau de pain fendu, — comme, par exemple, une tranche de gras-double revenu dans la poêle et que la marchande vous donne tout apprêté, tout enterré dans une miche de pain de marchand de vin.

Rigaud, 1881 : Petite supercherie pratiquée par les soldats de cavalerie, laquelle consiste à cacher le crottin sous la paille, au lieu de le ramasser dans la vanette et de le porter au fumier.

Ça s’est-y bien tiré, ta garde d’écurie ?
— Ma foi, tu sais, avec des enterrements.

Rigaud, 1881 : Ouvrage abîmé par un apprenti ou par un ouvrier, — dans le jargon des cordonniers.

Rigaud, 1881 : Bout de charcuterie, tranche de gras-double, rogaton quelconque interné dans un morceau de pain. C’est le déjeuner de bien des pauvres gens. On voit beaucoup d’enterrements dans le quartier des halles à l’heure de midi, alors que l’oreille de morue crépite dans la poêle et que la moule nage dans un bain gris-verdâtre.

La Rue, 1894 : Fragment de charcuterie on rogaton interné dans un morceau de pain.

Virmaître, 1894 : Morceau de gras-double, de lard et de pain que les femmes vendent aux environs des halles. On les appelle Mesdames la poêle, parce qu’elles font frire leur marchandise dans cet instrument de cuisine. Un enterrement de première classe coûte trois sous, de deuxième deux sous, de troisième un sou. Ces femmes gagnent de dix à douze francs par jour (Argot du peuple). N.

France, 1907 : Sandwich, c’est-à-dire morceau de viande ou de charcuterie placée dans un petit pain.

Leur spécialité consistait à vendre pour deux sous un morceau de pain dans lequel elles mettaient un morceau de gras-double rôti dans la poêle ; les plus riches allaient jusqu’à trois sous ; alors, pour ce prix, ils avaient une saucisse plate. Dans le langage du boulevard, cela s’appelait un enterrement de première classe.

(Ch. Virmaître, Paris oublié)

On appelle aussi enterrement de première classe une cérémonie longue et ennuyeuse.

Enterrement de première classe

Rigaud, 1881 : Critique empreinte d’un faux attendrissement. Elle procure en moyenne cent cinquante lignes de copie à son auteur et le plaisir de conduire une œuvre — le plus souvent l’œuvre d’un ami — à sa dernière demeure, l’oubli éternel.


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