d’Hautel, 1808 : Prendre et serrer avec le poing.
Empoigne cela, il n’y a pas d’arrête, pour dire prends cela, il n’y a rien qui puisse te faire mal.
Larchey, 1865 : Séduire, émouvoir.
Me parlerez-vous de la fille aux yeux bleus ? Il parait que vous avez été solidement empoigné.
About.
On dit d’un drame à effet qu’il empoigne son public.
Larchey, 1865 : Critiquer.
Attends donc à demain, mon cher, tu verras comment Lucien t’a empoigné.
(Balzac)
Delvau, 1866 : v. a. Critiquer vertement un livre, — dans l’argot des gens de lettres ; Siffler un acteur ou une pièce, — dans l’argot des coulisses.
Rigaud, 1881 : Critiquer sans mesure. — Se moquer à haute voix d’un acteur en scène.
Rigaud, 1881 : Charmer, séduire, émouvoir. — Une scène, un roman qui vous empoigne.
France, 1907 : Émouvoir.
France, 1907 : Critiquer, siffler.