d’Hautel, 1808 : Voir double. Être gris n’avoir pas sa raison.
Jouer à quitte ou double. C’est-à-dire, le tout pour le tout.
Double jeûne, double morceau. Signifie que l’abstinence d’une chose vous donne des désirs plus vifs d’en faire usage.
Larchey, 1865 : Sergent-major, maréchal des logis chef. L’insigne de ce sous-officier est un double galon.
Si son double un soir pris d’humeur noire veut tempêter… il n’a pas le dernier.
Wado.
Delvau, 1866 : s. m. Sergent-major, — dans l’argot des soldats, qui l’appellent ainsi probablement à cause de ses deux galons dorés.
Rigaud, 1881 : Gardien-chef, — dans le jargon des prisons. Le mot est également en usage au régiment pour désigner un sergent-major. Allusion aux doubles galons.
France, 1907 : Sergent-major, ou maréchal des logis-chef, à cause de son double galon.
— C’est là, lui dit le planton : tu vas voir le double… oui, le double ! Le chef, si tu veux ; c’est comme ça qu’on appelle le sergent-major… C’est ici sa chambre et celle du fourrier, là oùsqu’ils font leurs écritures ! En face, c’est la hotte les pieds-de-banc, des sergents, si tu aimes mieux… T’as qu’à remettre ton papier… Ah ! passe-moi encore une sibiche…
(Paul Bonnetain, Le nommé Perreux)
Le plus grand souci du double est de trouver un fourrier qui sache écrire pour deux.
(A. Foubert, Le 30e d’artillerie)