d’Hautel, 1808 : Il jette un beau coton. Manière ironique de dire qu’un homme n’a ni crédit ni réputation, qu’il ne fait que végéter.
On dit aussi d’un homme ruiné par la débauche, ou qui a fait quelque méchante action qui l’ont rendu odieux et méprisable, qu’il jette un beau coton.
Halbert, 1849 : Dommage.
Delvau, 1866 : s. m. Travail pénible, difficulté, souci, — dans le même argot [des faubouriens]. Il y a du coton. On aura de la peine à se tirer d’affaire.
Delvau, 1866 : s. m. Douceur, — dans le même argot [du peuple]. Élever un enfant dans du coton. Le gâter de caresses.
Delvau, 1866 : s. m. Coups échangés, — dans l’argot des faubouriens, dont la main dégaine volontiers. Il y a eu ou il y aura du coton. On s’est battu ou l’on se battra.
Rigaud, 1881 : Rixe. — Besogne difficile. — Donner du coton, donner du mal à faire, en parlant d’un ouvrage.
La Rue, 1894 : Rixe, dommage. Travail pénible, long.
France, 1907 : Peine, travail, fatigue. Avoir du coton, avoir fort à faire, travailler dur. Donner du coton à quelqu’un, lui causer des ennuis. Filer un mauvais coton, être en péril au moral ou au physique.
France, 1907 : Coups, bataille. Il va y avoir du coton, on va se battre.