d’Hautel, 1808 : Jouer à la chapelle. S’occuper de choses frivoles, de futilités, comme le font ordinairement les enfans.
Delvau, 1864 : Le con — que l’homme ne voit pas sans ployer les genoux.
Il tâcha de faire entrer son idole dans ma chapelle ; à quoi je l’aidai en écartant les cuisses et en avançant le croupion autant qu’il me fut possible.
(Mémoires de miss Fanny.)
Tous les passants dedans cette chapelle
Voulaient dévots apporter leur chandelle.
(La Chapelle d’amour.)
Le compagnon lui plut si fort,
Qu’elle voulut en orner sa chapelle.
Piron.
Delvau, 1866 : s. f. Cabaret, buvette quelconque, — dans l’argot des ouvriers, dévots à Bacchus. Faire ou Fêter des chapelles. Faire des stations chez tous les marchands de vin.
Rigaud, 1881 : Comptoir de marchand de vin. Une chapelle où les ivrognes vont faire leurs dévotions.
Boutmy, 1883 : s. f. Réunion des typographes employés dans la même imprimerie, et qui constituait une sorte de confrérie. Les chapelles n’existent plus.
Fustier, 1889 : Coterie.
France, 1907 : Cabaret. C’est, en effet, la chapelle de Bacchus. Fêter des chapelles, faire une tournée chez les marchands de vins.