Delvau, 1866 : s. m. Maraudeur.
Rigaud, 1881 : Maraudeur. — Soldat en maraude. — Mari qui trompe sa femme.
Virmaître, 1894 : Qui chaparde (Même argot).
Rossignol, 1901 : Celui qui chaparde.
France, 1907 : Maraudeur, chipeur ; voleur de menus objets.
Cinq ou six députés ont une réputation bien établie ; on sait qu’ils se nourrissent à la buvette. On a dû réduire le service de la buvette. On ne donne plus que des bouillons, du chocolat, des sandwichs. Depuis ce temps, ces messieurs sont obligés de faire une fois par semaine un repas au dehors. Ils en sont navrés, les malheureux !
On finira par renoncer aux séances de nuit. Quand arrive une circonstance de ce genre, bon nombre de députés, ayant trop stationné à la buvette, sont disposés à égayer trop vivement la situation.
Quant aux fournitures de bureau, elles disparaissent avec une rapidité vertigineuse. Le député est chapardeur. Autrefois, la questure mettait à la disposition des représentants de la nation de fort beau papier à lettre. On en emportait tant, que la questure dut leur donner du papier de qualité inférieure.
(Petit Marseillais)