Delvau, 1866 : s. m. Le Babin chez lequel les voleurs vont, moyennant trente sous par jour, se métamorphoser en curés, en militaires, en médecins, en banquiers, selon leurs besoins du moment.
Rigaud, 1881 : Loueur de costumes pour messieurs les voleurs. Le changeur tenait une garderobe variée, grâce à laquelle sa clientèle pouvait se travestir selon les besoins du crime. Encore une industrie disparue, encore un industriel sur le pavé.
Rigaud, 1881 : Filou partisan du libre échange qui, dans les restaurants, les cafés, troque son affreux pardessus contre un pardessus tout flambant neuf. En été cet honnête industriel en est réduit à l’échange du chapeau.
La Rue, 1894 : Marchand d’habits fournissant aux voleurs des vêtements pour se déguiser.
Virmaître, 1894 : Le fripier chez lequel les voleurs vont se camoufler moyennant un abonnement : tout comme les avocats chez le costumier du barreau. Ils trouvent là tous les costumes nécessaires pour leurs transformations (Argot des voleurs).
France, 1907 : Marchand d’habits qui fournit de déguisements les voleurs.