Rossignol, 1901 : Marcher, se dépêcher.
Hayard, 1907 : Fuir, se sauver.
France, 1907 : Marcher, courir.
J’ai dix ans, quoi ! Ça vous épate ?
Ben ! c’est comm’ ça, na ! J’suis voyou,
Et dans mon Paris j’carapate
Comme un asticot dans un mou…
(Jean Richepin)
Se carapater, se sauver.
J’empoigne un gardien par sa tunique et je le prie de me dire le nom des fuyards…
— C’est Colo et Mathurin, me répondit-il.
Je n’avais pas besoin d’en entendre davantage, Mathurin, je ne le connais pas ; Colo, je le connaissais, puisque j’étais venue à Toulon pour l’aider à se carapater. Le vieux marquis me regardait ; il ne savait pas si c’était du lard ou du cochon.
(Marc Mario et Louis Launay, Vidocq)