d’Hautel, 1808 : Un cagne. Synonyme de Cagnard, dont il semble être une apocope.
Bras-de-Fer, 1829 : Gendarme.
Larchey, 1865 : Cheval (Vidocq). — Pris en mauvaise part. Abrév. du vieux mot cagnard : mou, paresseux. V. Roquefort.
Delvau, 1866 : s. f. et m. Personne paresseuse comme une chienne, — dans l’argot du peuple. C’est aussi le nom qu’il donne au cheval, — pour les mêmes raisons.
Rigaud, 1881 : Le comble de la paresse. Plus forte que la flemme, qui présente un état passager, la cagne est constitutionnelle ; c’est carogne, par suppression de deus lettres.
Vénus, la bonne cagne, aux paillards appétits.
(Saint-Amant, Le Melon)
Avoir la cagne, faire la cagne.
Rigaud, 1881 : Cheval, — dans le jargon des voleurs.
Avec ça qu’il est chouette ton cagne ! Il a une guibolle cassée.
(Cailler.)
Rigaud, 1881 : Agent de police. C’est une variante de cogne.
Fustier, 1889 : Mauvais chien.
Dans la bonté des chiens, il y a des bizarreries inouïes ; les disgraciés sont quelquefois les intelligents et, dans la même portée, il y a trois cagnes pour un bon chien.
(Carteron, Premières chasses)
France, 1907 : Mauvais cheval ; de cagnard, fainéant. Se dit aussi d’un mauvais chien et d’un agent de police.