Delvau, 1866 : s. f. Année, — dans l’argot des voleurs.
Rigaud, 1881 : Année, — dans l’argot des voleurs.
La Rue, 1894 : Année.
Virmaître, 1894 : Brigadier. Pour distinguer un sous-ordre, on ne dit pas un sous-brigadier mais par abréviation un S. B. (Argot des agents de police). N.
Virmaître, 1894 : Année.
— Je tire cinq berges à la Centrousse de Melun (Argot des voleurs).
Rossignol, 1901 : Année.
J’ai été sapé à cinq berges pour un vague qui ne m’a rapporté que peau.
Hayard, 1907 : Année.
France, 1907 : Brigadier de police. Sous-berge, sous-brigadier.
France, 1907 : Année ; argot des voleurs.
C’était un malheureux paillasse, sorti de prison, où il avait tiré trois berges pour attentat à la pudeur. À part cela, le meilleur zig du monde, affirmait-il.
(Jean Richepin)
I’s apprirent à biffiner ;
Mais i’s n’aimaient pas chiner.
C’qui fait qu’à leur quinzièm’ berge
I’s plaquèr’nt tous deux l’boulot
Afin d’faire l’rigolo
Aux fortifs et l’long d’la berge.
(Blédort.)
anon., 1907 : Année.