Delvau, 1864 : Bordel, — qui est en effet un endroit où l’on expose la femme comme marchandise.
Je suis la patronne de ce bazar, la mère de dix-huit petites dames.
Lemercier de Neuville.
Larchey, 1865 : Maison chétive, ou mal distribuée.
Petit bazar entre cour et jardin.
Labiche.
Bazar : Mobilier.
J’ai vendu la moitié de mon bazar pour payer le médecin.
E. Sue.
Mot contemporain de notre entrée en Afrique. Bazarder : Vendre.
J’ai bazardé mon pantalon.
Les Tribunaux.
Delvau, 1866 : s. m. Maison où les maîtres sont exigeants, — dans l’argot des domestiques paresseux ; maison quelconque, — dans l’argot des faubouriens ; maison de filles, — dans l’argot des troupiers.
Delvau, 1866 : s. m. Ensemble d’effets mobiliers, — dans l’argot de Breda-Street.
Rigaud, 1881 : Or étranger, or à bas titre, — dans le jargon des bijoutiers.
Rigaud, 1881 : Mobilier, vêtements. — Laver tout le bazar, vendre tout le mobilier.
Rigaud, 1881 : Maison de tolérance. Terme de mépris pour désigner une maison, un établissement quelconque. Envoyer promener tout le bazar, envoyer promener toute la maison.
Fustier, 1889 : Lycée, pension.
Les jeunes citoyens de l’avenir, vulgo les potaches, ont réintégré avant-hier leurs prisons respectives. Ils se sont acheminés vers le bazar.
(Événement, 1881.)
France, 1907 : Maison de tolérance, bordel, terme militaire ; précédé de sale, appellation que donne les domestiques à la maison de leurs maîtres. Se dit aussi des menus objets que possèdent dans leurs pupitres les écoliers. Bazar signifie aussi lycée et pension, dans l’argot des potaches.