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Batteur

Batteur

d’Hautel, 1808 : Terme de mépris ; bretteur, spadassin ; homme hargneux et querelleur ; vaurien qui cherche continuellement noise à ceux qui lui sont inférieurs en force.
Batteur de pavé. Vagabond, qui passe son temps et sa vie à rôder.

un détenu, 1846 : Un désœuvré, fainéant, tapageur, coureur des rues.

Halbert, 1849 : Menteur.

Delvau, 1866 : s. m. Menteur ; fourbe. C’est plus spécialement le tiers qui bat comtois pour lever le pante.

Boutmy, 1883 : s. m. Qui fait des mensonges, des battages.

La Rue, 1894 : Menteur. Escroc. Normand.

France, 1907 : Menteur ; argot des voleurs.

— Parbleu ! tu dois faire tes chopins à la sourdine.
— Pas du tout.
— Tu n’affures rien ?
— Ma solde me suffit.
— Batteur !
— Je suis nourri, habillé, blanchi ; je ne manque de rien.
— Pourtant, il y a ici des grinches.
— N’y en a-t-il pas partout ?

(Marc Mario et Louis Launay, Vidocq.)

Batteur d’antif, voleur qui amorce les pantes par son bagout ; argot des prisons. Batteur de flanche, fainéant.

Même aux yeux du peuple qui l’aime,
Il passe un peu pour une flemme,
Gouapeur moins homme que gamin,
Artisse, quoi ! batteur de flanche,
Cheveux trop bouclés, peau trop blanche,
Main trop propre, et poil dans la main.

(Jean Richepin)

France, 1907 : Enjôleur.

Batteur d’antif

Delvau, 1866 : s. m. Indicateur d’affaires, voleur qui ne travaille que de la langue. Argot des prisons.

Rigaud, 1881 : Indicateur de vols, courtier en vols.

Batteur de beurre

Rigaud, 1881 : Agent de change, — dans l’argot des voleurs.

Batteur, batteuse de dig-dig

Rigaud, 1881 : Faux épileptique, fausse épileptique, qui simule une attaque chez un bijoutier ou simplement sur la voie publique, pour exploiter la charité des passants.


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