Delvau, 1866 : s. f. Promenade, flânerie dans l’argot des voyous. Faire une balade ou Se payer une balade. Se promener.
Rigaud, 1881 : Promenade, flânerie.
Je m’aboule pour une balade.
(Huysmans, Les sœurs Vatard, 1879.)
Faire la balade, être en balade, se promener.
Boutmy, 1883 : s. f. « Promenade, flânerie », dit Alfred Delvau. C’est vrai ; mais, pour les typographes, la balade est quelque chose de plus ; c’est une promenade au bout de laquelle il y a un déjeuner, un dîner, ou tout au moins un rafraîchissement ; c’est aussi la promenade au hasard et sans but déterminé ; mais il arrive presque toujours que l’un des baladeurs a une idée lumineuse et entraîne ses camarades dans quelque guinguette renommée.
La Rue, 1894 : Promenade. Se balader.