Delvau, 1866 : s. f. Eau, — dans l’argot des canotiers, qui parlent espagnol (agua) on ne sait pas pourquoi.
Rossignol, 1901 : Eau ou aqua. Mot espagnol devenu arabe ; ce que l’on nomme du sabir. Ce mot a été rapporté par les Parisiens envoyés aux bataillons d’infanterie légère d’Afrique où vont tous les jeunes gens condamnés avant leur incorporation, de sorte que ces bataillons ne sont composés que de voleurs. Dans le temps, il n’y avait, dans ces bataillons, que des militaires condamnés par les conseils de guerre pour tout autre délit que pour vol, bris d’armes, vente d’effets, désertion, etc., etc. À cette époque celui qui avait servi aux Zéphirs ne s’en cachait pas.
Hayard, 1907 : Eau (de l’espagnol agua).
France, 1907 : Eau. Mot rapporté par les soldats d’Afrique, où il vient en ligne directe de l’espagnol agua.