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Langue (rouler sa)

France, 1907 : Mourir.

Merlan (rouler des yeux de merlan frit)

Virmaître, 1894 : Homme langoureux et timide qui, n’osant adresser la parole à une femme, la regarde en roulant des yeux (Argot du peuple). N.

Rouler

d’Hautel, 1808 : Si l’argent est rond, c’est pour mieux rouler. Manière d’excuser de folles dépenses, des prodigalités.
Rouler dur. Pour dire travailler fort, avec ardeur, avec zèle.
Rouler quelqu’un. Lui donner une roulance, se moquer de lui ; terme typographique.
Si cela continue il roulera bientôt voiture. Se dit d’une personne dont la fortune augmente chaque jour ; et souvent dans un sens tout à fait opposé.
Rouler carosse. Pour dire être fort riche, avoir un équipage, des chevaux à ses ordres.
Rouler sur l’or, sur l’argent. Pour dire être très-fortuné, avoir des coffres inépuisables.

Raban et Saint-Hilaire, 1829 : Aller d’un lieu à un autre, se promener.

Larchey, 1865 : Voyager. — Roulier est classique.

Larchey, 1865 : Battre, vaincre. — Mot à mot : rouler à terre.

Enfin je suis seul contre le gouvernement avec son tas de tribunaux et je les roule.

(Balzac)

Roulée : Vigoureuse correction.

Delvau, 1866 : v. n. Vagabonder, voyager, — dans l’argot du peuple. On dit aussi Rouler sa bosse.

Delvau, 1866 : v. n. Aller bien comme santé ou comme commerce. Ne s’emploie guère qu’à la troisième personne de l’indicatif présent : cela roule. C’est l’équivalent de : Cela boulotte.

Delvau, 1866 : v. a. Se moquer, lutter d’esprit et d’impertinences, — dans l’argot des gens de lettres. Se faire rouler. Avoir le dessous dans une affaire, dans une discussion.

Delvau, 1866 : v. a. Battre quelqu’un. Signifie aussi : Tromper, agir malignement.

Rigaud, 1881 : Vagabonder. — Tromper grossièrement.

On ne le roule plus aujourd’hui ; il n’est plus votre dupe, vous êtes sa victime.

(J. Vallès, Le Dimanche d’un jeune homme pauvre.)

Boutmy, 1883 : v. intr. Aller d’imprimerie en imprimerie.

La Rue, 1894 : Battre. Vagabonder. Se bien porter. Tromper, voler.

Rossignol, 1901 : Tromper, induire en erreur.

Je l’ai trompé, je l’ai roulé.

Rossignol, 1901 : Son adversaire à un jeu quelconque est le gagner.

Rouler dans la farine

Delvau, 1866 : v. a. Tromper, jouer un tour, user de finesse envers des gens trop simples.

Rouler la brouette à biribi

Fustier, 1889 : Être envoyé dans un régiment de discipline. Argot de caserne.

Il amassa un nombre incalculable de jours de consigne et de salle de police, et vint enfin, comme disent les troupiers, rouler la brouette à biribi, c’est-à-dire qu’il fut envoyé aux compagnies de discipline.

(Triboulet, mars 1884)

Rouler sa bosse

Virmaître, 1894 : Ouvrier trimardeur, qui n’a pas de domicile fixe, qui roule sa bosse de ville en ville. C’est un mendiant déguisé qui cherche de l’ouvrage et prie le bon Dieu de n’en pas trouver (Argot du peuple).

Rossignol, 1901 : Ne pas avoir de domicile fixe, voyager constamment c’est rouler sa bosse. Celui qui a beaucoup voyagé a roulé sa bosse.

Rouler sa viande dans le torchon

Delvau, 1866 : v. a. Se coucher, — dans l’argot des faubouriens.

Virmaître, 1894 : Se coucher. On dit plus communément :
— Je vais remiser ma viande. (Argot du peuple).


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