Virmaître, 1894 : Dormir dans les champs. On dit aussi : coucher dans le lit aux pois verts (Argot du peuple).
Rossignol, 1901 : Coucher dehors, ne pas avoir de domicile.
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Coucher à la belle étoile
Virmaître, 1894 : Dormir dans les champs. On dit aussi : coucher dans le lit aux pois verts (Argot du peuple).
Rossignol, 1901 : Coucher dehors, ne pas avoir de domicile.
Étoile
d’Hautel, 1808 : Voir les étoiles en plein midi. Recevoir un grand coup sur les yeux : éprouver un grand éblouissement : se tromper d’une manière grossière.
Être logé à la belle étoile : coucher à la belle étoile. Coucher dehors, en plein air.
Larchey, 1865 : Femme réputée en tel ou tel genre. On dit indifféremment : une étoile du monde officiel, une étoile du monde galant, une étoile du monde dramatique.
Larchey, 1865 : Croix d’honneur.
Ceux qui n’ont pas l’étoile disent : Bon ! je l’aurai une autre fois.
E. Sue.
Avoir les deux, les trois étoiles : Être nommé général de brigade, général de division. — Les étoiles placées sur l’épaulette sont la marque distinctive de ces deux grades.
Delvau, 1866 : s. f. Cantatrice en renom, comédienne hors ligne, premier rôle d’un théâtre, — dans l’argot des coulisses, où il y a tant de nébuleuses.
Delvau, 1866 : s. f. Bougie allumée ou non, — dans l’argot des francs-maçons. Étoile flamboyante. Le symbole de la divinité.
France, 1907 : Actrice, danseuse ou cantatrice dont la célébrité monte aux nues.
— Ah ! par exemple ! s’écria Mme Alphonsine, on passe sa vie sur une petite, on la prend à part, on en fait sa chérie au risque de déplaire aux camarades et de devenir injuste. On développe ses facultés, on place en elle ses espérances, elle devient rapidement sujet, il n’y a pas un connaisseur qui ne lui prédise qu’à vingt-cinq ans elle sera étoile de première grandeur : toute sa gloire, on la bloque dans cette gamine et elle vient vous dire, après dix ans d’études, de soins et d’efforts que ça lui est égal de quitter l’Opéra !
(Edgar Monteil, Le Monde officiel)
Étoile de l’honneur
Delvau, 1866 : s. f. La croix de la Légion d’honneur, — dans l’argot des vaudevillistes, plus académiciens qu’ils ne s’en doutent.
Hôtel de la belle étoile
France, 1907 : Le plein air.
Hôtel de la Belle-Étoile (coucher à l’)
Rigaud, 1881 : Coucher dans la rue, sur un banc, dans les champs, dans les fossés des fortifications, partout enfin où l’on a le ciel pour ciel-de-lit.
Percetoile
France, 1907 : Voleur de bains de mer, qui opère en perçant les toiles des cabines.
Trois-étoiles
Larchey, 1865 : Se dit d’une personne dont on cache le nom.
Le célèbre monsieur Trois-Étoiles.
J. Janin.
La femme légitime de ce peintre est la maîtresse du gros trois-étoiles.
A. Second.
Delvau, 1866 : Nom qu’on donne — dans l’argot des gens de lettres — aux personnes que l’on ne veut pas nommer. On dit aussi Monsieur ou Madame Trois-Étoiles.
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