Delvau, 1866 : s. m. Baiser, — dans l’argot des faubouriens, qui sans doute, veulent parler de ceux qu’on donne aux femmes maquillées, dont alors les lèvres essuient le visage.
Rigaud, 1881 : Duel au sabre, en terme de régiment. Se flanquer un coup de torchon.
France, 1907 : Combat, bataille.
— Eh ! margi, lui criai-je à travers les barreaux de ma lucarne, quoi de nouveau ?
— Il y a qu’on va se flanquer des coups de torchon, mon fils. Une belle occasion de dépuceler ton sabre.
(Hector France, L’Homme qui tue)
Hop là ! hardi ! Il va y avoir un coup de torchon !
Pas un pioupiou ne boude.
Sac au dos ! empoignez-moi votre flingot, la cartouchière sur le bedon, et, pas gymnastique, en avant, marche !
(Traité de civilité militaire et honnête, enseignée par Dache)
Se donner un coup de torchon, se battre en duel.