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Ablativo

d’Hautel, 1808 : Il a mis cela ablativo, tout en un tas. Pour dire pêle-mêle, confusément. Ce mot, noté comme bas dans les vocabulaires, n’est plus maintenant d’usage, même parmi le peuple.

Adjectiver quelqu’un

Delvau, 1866 : v. a. Lui adresser des injures, qui ne peuvent être en effet que des adjectifs.

France, 1907 : Lui lancer des injures.

Apéritive

Fustier, 1889 : Femme galante qui est à la grande demi-mondaine ce que la chrysalide est au brillant papillon. Comme son nom l’indique, l’apéritive fréquente d’ordinaire les grands boulevards, les cafés à la mode à la recherche de qui voudra bien lui offrir un rafraîchissement, un apéritif, comme on dit dans la langue boulevardière.

Le bal a été ouvert par une Hongroise superbe, encore à l’état d’apéritive… mais qui ne tardera pas à devenir une des étoiles les plus brillantes du firmament demimondain.

(Gil Blas, mai 1887.)

Apéritives

France, 1907 : Femmes du demi-monde.

Les loges sont toujours brillamment occupées par nos grandes horizontales, et les fauteuils par celles qu’Arène nomme des apéritives. On y voit aussi des hommes politiques et des ministres renversés qui semblent enchantés d’être débarrassés des soucis du pouvoir.

(Gil Blas)

Bate, batif, bative

Rigaud, 1881 : Beau, belle, joli, jolie. Tout ce qui est bien est bate pour le peuple. C’est une, déformation de beau. C’est rien bate, c’est très joli. — Être de la bate, être dans une bonne position, être heureux ; on disait autrefois : être de la fête, être de la bonne. — Lorsque les filles soumises sont envoyées, après la visite, à Saint-Lazare, pour y être soignées, elles ont coutume de dire : Le printemps est de la bate, tout est en fleur.

Batif ou bative

Virmaître, 1894 : Beau tout ce qu’il y a d’admirable, de supérieur, de merveilleux.
— J’ai un homme, y en a pas de pareil, il est bath (Argot des filles).

Batif, bative, batifonne

France, 1907 : Neuf, joli.

Collectivisme

France, 1907 : Société dans laquelle les travailleurs organisés produiraient et consommeraient d’après les règles ou usages établis par la collectivité et où l’argent serait remplacé par des bons de travail. C’est l’école de Karl Marx, de Lafargue, de Jules Guesde, et, en Allemagne, celle de Bebel et de Liebknecht.
Les collectivistes espèrent arriver, comme moyen d’action, par le suffrage universel à la conquête des pouvoirs publics et amener ainsi la révolution sociale.

Cotivet

France, 1907 : Dos.

— Si ce gonne m’appartenait, son cotivet sentirait souvent le manche de ma coivette.

(Joanny Augier, Le Canut)

Détective

France, 1907 : Agent de la police de sûreté ; anglicisme.

— Comment ! vous êtes de La police ? fit le jeune homme avec un soubresaut.
— Eh bien, quoi ! répliqua cyniquement l’autre. Tout le monde ne peut pas être dans les ambassades. Vous figuriez-vous parler à un major général ! Je suis détective, je l’avoue, et c’est en cette qualité que je vous ai filé, mon camarade.

(Hector France, La Taverne de l’Éventreur)

Donner de l’œil dans la perspective

Rigaud, 1881 : Avoir l’œil au guet, — dans le jargon des truqueurs.

En ce moment arrivent deux agents, que les associés de Mi-chon n’avaient pas vus, bien que donnant de l’œil dans la perspective.

(Paris-Vivant, le Truqueur, 1858.)

Locomotive

Delvau, 1866 : s. f. Fumeur acharné, — dans l’argot des bourgeois, qui, sans s’en douter emploient là une expression de l’argot des voleurs anglais : Steamer.

Locomotive (fumer comme une)

Rigaud, 1881 : Fumer beaucoup et très vite, — dans le jargon des fumeurs.

Métiver

France, 1907 : Moissonner.

Métivier

France, 1907 : Ouvrier des champs, journalier qui se loue pour la saison des travaux. Vieux mot, du latin messis, moisson.

Superlatives délices (les)

Delvau, 1864 : Le moment où l’homme et la femme, mêlant leurs ondes spermatiques, se pâment sous l’excès de jouissance qui en résulte.

Plaisirs inconnus de dieux,
Superlatives délices…

Béranger.

Tiv

Delvau, 1864 : Anagramme de vit.

Polidor, amoureux d’une beauté sauvage,
Prit en sa main son tiv rouge comme un tison,
Et dit : Faut-il, hélas ! que je meure en servage,
Ayant dedans ma main la clef de ma prison !

Gombauld.


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