Raban et Saint-Hilaire, 1829 : Fer rouge avec lequel le bourreau marque les condamnés.
Delvau, 1866 : s. f. Verve, entrain, platine. Avoir une fière tapette. Être grand parleur, — ou plutôt grand bavard.
Delvau, 1866 : s. f. Individu faisant partie du troisième sexe.
Rigaud, 1881 : Faux poinçon servant à marquer les objets d’or et d’argent. (Fr. Michel.)
Rigaud, 1881 : Bavard. — Jeune tante. De quatorze à vingt ans c’est une tapette, de vingt à… c’est une tante.
Merlin, 1888 : Voyez Platine.
La Rue, 1894 : Bavard. Signifie aussi tante. V. ce mot.
Virmaître, 1894 : Pédéraste passif, il se fait taper dans le tas (Argot du peuple). N.
Virmaître, 1894 : Homme qui parle sans cesse.
— Il en a une rude tapette.
On dit aussi : forte platine (Argot du peuple).
Rossignol, 1901 : Celui qui prend n’importe quelle cuiller pour mettre dans son pot à moutarde, est une tapette. Voir Chatte.
Rossignol, 1901 : Celui qui parle sans cesse a une bonne tapette.
Hayard, 1907 : Pédéraste.
Hayard, 1907 : Langue, homme de mœurs douteuses.