d’Hautel, 1808 : Pour riboter, ivrogner, pinter, faire débauche de vin.
Larchey, 1865 : Boire outre mesure comme si on avait grand’soif.
Là, j’soiffons, Je n’sais comme, Chacun nos trois poissons.
Les Amours de Jeannette, ch., 1813.
T’as soiffé, malheureux, Que c’en est désastreux.
Moineaux.
Soiffard, soiffeur : Grand buveur.
Le franc soiffeur Offre son cœur, Avec un sou d’galette.
Dalès.
Soiffard de Nini Moulin.
E. Sue.
Delvau, 1866 : v. n. Boire outre mesure, — sous prétexte de soif.
Rigaud, 1881 : Boire beaucoup.
Virmaître, 1894 : Boire comme une éponge (Argot du peuple).
Rossignol, 1901 : Boire beaucoup.
France, 1907 : Boire.
Elle est au grand complet la collection de bouffe-galette qui, pendant quatre ans, va nous tenir sous sa coupe.
D’ici peu, ces oiseaux-là recommenceront la ritournelle de leurs prédécesseurs : ils pondront des lois et se délasseront de ce turbin en soiffant à la buvette et en chéquardant sans scrupules.
(Le Père Peinard, 1898)
anon., 1907 : Boire.