Fleur de sacristie
Virmaître, 1894 : Calotin qui fréquente les églises sans en croire un mot. C’est un commerce comme un autre. On dit aussi : rat de sacristie (Argot du peuple). N.
France, 1907 : Jeune dévote qui harcèle le curé ou ses vicaires. Quand elle est laide ou vieille, ce n’est plus qu’un rat de sacristie.
Pou de sacristie
France, 1907 : Dévot, hypocrite, marmotteur de patenôtres.
Les poux de sacristie ont trouvé une sorte de plaisanterie extra-topique. Quand ils ont un surcroit d’absinthe sur la conscience, c’est-à-dire sur l’estomac, ils cultivent un brin de poésie. Ils s’amusent à fabriquer des chansons atroces, épouvantables ; puis ils prétendent les avoir reçues par la poste et les publient pour terroriser les deux douzaines de gâteux auxquels ils envoient leur journal gratis.
(L’Évènement, 1877)
Punaise de sacristie
France, 1907 : Dévote.
La bouche pâle, et cet air pincé, doucereux, spécial aux dévotes que les gens d’Église désignent sous le nom de punaises de sacristie.
(J. Marni)
Sacristie
Rigaud, 1881 : Lieux d’aisances, dans le jargon des voleurs.
France, 1907 : Lieux d’aisances ; argot populaire.
Sacristie (pou de)
France, 1907 : Dévot, cagot. Le dévot est le pou, la dévote est la punaise… quand elle est vieille, s’entend. Tant qu’elle est jeune et jolie, c’est une colombe ou une douce brebis du Seigneur.
Les poux de sacristie ont trouvé une sorte de plaisanterie extra-topique. Quand ils ont un surcroit d’absinthe sur la conscience (c’est-à-dire l’estomac), ils cultivent un brin de poésie. Ils s’amusent à fabriquer des chansons atroces, épouvantables ; puis ils prétendent les avoir reçues par la poste et les publient pour terroriser les deux douzaines de gâteux auxquels ils envoient leur journal gratis.
(L’Évènement, nov. 1877)
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