d’Hautel, 1808 : Ce mot est en butte à plus d’un barbarisme : les uns disent paturon, et les autres poturon ; c’est potiron qu’il faut dire pour bien parler.
Rigaud, 1881 : Derrière et poturon par altération. Allusion de rotondité.
L’ pied m’ glisse, et sur l’ poturon j’ tombe.
(Le Parfait catéchisme poissard.)
Fustier, 1889 : Argot des élèves de l’École de Saint-Cyr. Ils appellent ainsi les jeunes gens qui, bien que de nationalité étrangère, sont admis à suivre les cours de l’École.
Shérif-Bey vient de recevoir sa nomination d’élève de Saint-Cyr, à titre d’étranger. Les élèves de cette catégorie sont appelés à l’École des Potirons.
(Paris, octobre 1885.)
France, 1907 : Le derrière ; argot populaire.
— Eh ! la grosse mère, quand on porte avec soi un pareil potiron, on doit payer deux places dans les omnibus !
(Les Gaietés du régiment)
France, 1907 : Grosse femme, fessière et mamelue ; argot populaire.
Elles y viennent, les chéries,
En beaux atours, en falbalas,
Les jeunes et les défraîchies,
Les poitrons, les échalas.
(Jacques Rédelsperger, Nos Ingénues au salon)