Rigaud, 1881 : Seins.
Il y en eut un qui, tenté par ses maîtres avant-postes de chair-vive, voulut prendre des libertés avec elle.
(J. Barbey d’Aurévilly, Les Diaboliques, 1874.)
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Avant-postes
Rigaud, 1881 : Seins.
Il y en eut un qui, tenté par ses maîtres avant-postes de chair-vive, voulut prendre des libertés avec elle.
(J. Barbey d’Aurévilly, Les Diaboliques, 1874.)
Avant-postes, avant-scènes
La Rue, 1894 : Seins développés.
Beautés postérieures
Delvau, 1864 : Les fesses.
Le grand camarade, tourmenté de ses désirs, se mettait préalablement au fait des beautés postérieures de la soubrette… et cherchait à s’établir en levrette, mais de petits coups de cul le dénichaient comme sans dessein.
(Mon noviciat.)
Changer de composteur
Delvau, 1866 : Passer à un autre exercice, manger après avoir causé, rire après avoir pleuré, etc. Argot des typographes et des ouvriers.
Courir une poste, des postes
Delvau, 1864 : Tirer un coup, des coups, autant qu’on le peut quand on est bon cavalier et qu’on ne se laisse pas désarçonner par le premier coup de cul de sa jument.
Limonadier de postérieurs
Rigaud, 1881 : Apothicaire. (Le Nouveau Vadé, 1824.)
France, 1907 : Apothicaire, infirmier.
Poste
d’Hautel, 1808 : Il est ferme, il est solide au poste. Pour, il est capable de se défendre, il est fort et vigoureux, il peut faire face à tout.
Delvau, 1864 : L’acte vénérien.
Il lui dit que s’il était couché avec elle, il entreprendrait de faire six postes la nuit.
Brantôme.
Quoi qu’il en soit avant que d’être au bout,
Gaillardement six postes se sont faites.
La Fontaine.
Poste (chasser au)
Rigaud, 1881 : Faire appel à la débauche, du haut d’une fenêtre.
Poste aux choux
Rigaud, 1881 : Canot destiné, en rade, au service des provisions, — dans le jargon des marins.
France, 1907 : Bateau chargé d’aller à terre chercher les provisions ; argot maritime.
Poste-aux-choux
Delvau, 1866 : s. f. Le canot aux provisions, — dans l’argot des marins.
Postère
Delvau, 1864 : Le postérieur, le cul.
L’abbesse lui dit chastement,
En couvrant son postère :
Par un trou fait dans mon drap blanc,
Mettez-moi ce clystère.
Collé.
Postères
France, 1907 : Vieille expression burlesque pour le derrière.
Nous portâmes dans leurs postères
Des estocades meurtrières.
(Scarron)
Postérieur
d’Hautel, 1808 : Pour le derrière.
Montrer son postérieur. Se dit en plaisantant, pour, montrer son derrière, s’esquiver, s’enfuir.
On appelle aussi cette partie du corps, le cadet.
Larchey, 1865 : Derrière. — On dit aussi, par pure délicatesse, le bas du dos, ou le bas de l’épine dorsale, ou les parties charnues, ou le bienséant, etc.
Delvau, 1866 : s. m. Le derrière, — dans l’argot des bourgeois.
Postérieurs (limonadier des)
France, 1907 : Apothicaire.
Timbre-poste
Delvau, 1866 : s. m. Cartouche, — dans l’argot des chasseurs. Est-ce parce que chaque cartouche revient à vingt centimes environ, ou parce qu’elle sert à marquer le gibier ?
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