Demoiselle du Pont-Neuf
Delvau, 1864 : Fille ou femme sur le ventre de qui tout le monde passe, a passé, ou passera.
Delvau, 1866 : s. f. Femme banale dans le cœur de laquelle tout le Paris galant a le droit de circuler.
France, 1907 : Prostituée. Le Pont-Neuf était autrefois ce que devint plus tard le Palais-Royal, et ce que sont les boulevards aujourd’hui. On dit aussi : demoiselle du bitume.
Hirondelles du pont-neuf
Virmaître, 1894 : Messieurs les Giverneurs viennent l’été coucher sous le pont ; ils y font fréquemment de bonnes ripailles avec les produits des vols de la journée (Argot du peuple).
Mademoiselle du Pont-Neuf
France, 1907 : Même sens que Mademoiselle du Bitume.
Comme sur le Pont-Neuf, dit Charles Virmaître, tout le monde y passe librement, avec cette différence toutefois que le pont est à péage.
Officier du pont-neuf
France, 1907 : Sobriquet donné aux filous et coupeurs de bourses à l’époque où le Pont-Neuf était couvert de boutiques.
Pont-neuf
Delvau, 1864 : Fille de joie sur le ventre de laquelle tout le monde passe.
Il nous appela des grivoises,
Des ponts-neufs, des fines matoises,
De ces filles, et contera,
Qui pour cinq sois feraient cela.
Jacques Morgau.
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