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Avoir son pompon…

Rossignol, 1901 : « J’avais mon pompon En r’venant de Suresne ; Tout le long d’la Seine J’sentais qu’j’tais rond. »

Pompon

d’Hautel, 1808 : Prétintailles, frivolités, ce qui tourne la tête aux femmes, et fait leurs plus chères délices.

Larchey, 1865 : Tête.

Il vous y envoie des pavés que ça brise les pompons.

H. Monnier.

V. Cocarde. — Avoir le pompon : Être au premier rang. — Allusion au pompon qui distingue les compagnies d’élite.

À moi le pompon de la fidélité.

M. Saint Hilaire.

Delvau, 1866 : s. m. Tête, — dans l’argot des faubouriens. Dévisser le pompon à quelqu’un. Lui casser la tête d’un coup de poing ou d’un coup de pied. C’est la même expression que Dévisser le trognon.

Delvau, 1866 : s. m. Supériorité, mérite, primauté. À moi le pompon ! À moi la gloire d’avoir fait ce que les autres n’ont pu faire. Avoir le pompon de la fidélité. Être le modèle des maris ou des femmes.

Rigaud, 1881 : Soldat adonné à l’ivrognerie. Celui qui pompe, — dans le jargon des troupiers.

Le type du vieux pompon devient rare.

(Fréd. de Reiffenberg, La Vie de garnison, 1863.)

Pompon (à lui le)

Rigaud, 1881 : À lui la gloire, à lui l’honneur, à lui le premier rang. Sert à désigner une supériorité quelconque.

Pompon (à moi le) !

France, 1907 : Expression militaire signifiant : À moi l’avantage, le premier rang. Allusion au pompon que portaient autrefois les soldats des compagnies d’élite, grenadiers et voltigeurs.

Pompon (avoir son)

France, 1907 : Être gris. Synonyme d’être pompette.

Tout le monde avait bu comme un
Trou la laïtou, trou la laïtou !
On avait son petit pompon,
Et zon, zon, zon !

(Jules Jouy)

J’avais mon pompon
En r’venant d’Suresnes,
Et tout l’long d’la Seine
J’sentais qu’j’étais rond !

Pompon (en avoir un)

Virmaître, 1894 : Être abominablement gris. Avoir la face rouge comme une pivoine. Allusion à la couleur rouge du pompon des grenadiers (Argot du peuple).

Pompon (vieux)

Merlin, 1888 : Synonyme de vieille bête.

Virmaître, 1894 : Se dit d’un vieux soldat :

Le soldat est comme son pompon
Plus il devient vieux, plus il devient… melon. (Argot des troupiers).

France, 1907 : Vieux soldat.

Pomponner

d’Hautel, 1808 : Se pomponner. Se parer, s’éléganter, s’endimancher.

Pomponner (se)

Delvau, 1866 : v. réfl. S’attifer, s’endimancher.

Pomponnette

France, 1907 : Chanson grivoise.

Le second candidat, député sortant, est le docteur Dumuffle, opportuniste ou radical, on ne sait pas au juste — en tout cas, personnage officiel.
Enfant du pays, il s’est, jadis, longtemps attardé au quartier Latin, où personne ne lui damait le pion pour chanter une pomponnette jusqu’à 2 heures du matin, au fond d’une brasserie, devant une pile de ronds de feutre rappelant l’architecture de la colonne Trajane.

(François Coppée)

Vieux pompon

France, 1907 : Même sens que vieux plumeau.


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