Delvau, 1866 : s. m. Nerf de bœuf, — dans l’argot du peuple.
France, 1907 : Gourdin, trique ; argot des forçats.
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Canard sans plumes
Delvau, 1866 : s. m. Nerf de bœuf, — dans l’argot du peuple.
France, 1907 : Gourdin, trique ; argot des forçats.
Fleurs et plumes
France, 1907 : Ouvrière employée dans un magasin ou un atelier de fleurs et plumes.
Je vais parfois revoir tout seul un petit coin
Obscur du boulevard Montparnasse, témoin
De mon premier amour pour une fleurs et plumes
Aux cheveux d’or…
(André Gill)
Laisser de ses plumes
Delvau, 1866 : v. a. Perdre de l’argent dans une affaire ; ne sortir d’un mauvais pas qu’en finançant.
France, 1907 : Perdre de l’argent dans une entreprise, une affaire quelconque.
Paumer ses plumes
La Rue, 1894 : S’ennuyer.
France, 1907 : Perdre ses cheveux, se faire vieux, s’ennuyer.
Pendule à plumes
Delvau, 1866 : s. f. Coq, — dans l’argot des gens de lettres, qui ont lu la Vie de Bohème.
Virmaître, 1894 : Le coq qui chante chaque matin à heures fixes. On dit également réveil-matin. C’en est un très économique qui n’a pas besoin d’être remonté et qui a l’avantage de pouvoir être mangé quand il a cessé de plaire (Argot du peuple).
France, 1907 : Coq.
Plumes
Rigaud, 1881 : Cheveux destinés à la hotte, — dans le jargon des chiffonniers.
Virmaître, 1894 : Cheveux.
— Tu veux toujours paraître jeune, mais tu te déplumes.
— Tu as rudement grandi ; ta tête dépasse tes cheveux (Argot du peuple).
Rossignol, 1901 : Cheveux.
Hayard, 1907 : Cheveux.
France, 1907 : Cheveux. « Avoir le coco déplumé », être chauve, « Se faire des plumes », s’ennuyer.
France, 1907 : Argent. L’argent garnit la poche, comme les plumes le corps de l’animal. On est plumé quand on n’a plus le sou.
Des Batignoll’ à Vaugérard
Et d’Montpernasse à la Courtille
On peut se r’nobler sus l’boul’vard
Comm’ si qu’on s’rait d’la mêm’ famille.
Et, quoique r’luqué par el’ flic,
Qu’us’ ses trottins sus nos bitumes,
On les ramèn’ : ça, c’est not’ chic…
Tout chacun fait c’qui veut d’ses plumes !
(E. Blédort)
Plumes de Beauce
Virmaître, 1894 : Bottes de paille. On sait que les plaines de la Beauce sont fertiles en graminées ; le blé, le seigle et l’avoine y sont cultivés avec soin. Dans les prisons où les détenus n’ont pour literie qu’une simple paillasse, ils disent, par ironie, qu’ils couchent sur de la plume de Beauce (Argot des prisons).
Rossignol, 1901 : Paille.
Se faire des plumes
Rossignol, 1901 : Se tracasser, s’ennuyer, se faire du mauvais sang.
Tailleuse de plumes
Rigaud, 1881 : Fille qui boit de l’eau-de-vie à même la bouteille.
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