En prison.
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Au plan
En prison.
Avoir des planches
Être à son aise devant le public, avoir l’habitude de la scène ; argot des coulisses.
Avoir du pain sur la planche
Avoir des économies ou des rentes. Argot des bourgeois.
Avoir du pain sur la planche
Être riche et ne pas avoir à s’occuper du lendemain. Être condamné à un certain nombre d’années de prison (Argot du peuple).
Avoir du pain sur la planche
Être riche, ou condamné à plusieurs années de prison.
Balayer les planches
Jouer dans une pièce qui sert de lever de rideau, — dans le jargon des comédiens.
Ayez donc du talent… pour balayer les planches.
(Ed. Brisebarre et Eug. Nus, La Route de Brest, acte IV, scène 1.)
Balayer les planches
Chanter le premier dans un concert, argot des coulisses ; — le trottoir, marcher en laissant traîner sa robe.
Brûler les planches
v. a. Avoir l’habitude de la scène, jouer un rôle avec aplomb. Argot des coulisses.
Brûler les planches
Jouer avec entrain, déployer beaucoup de chaleur, — dans le jargon des comédiens.
Monvel est l’acteur pour lequel a été inventée cette expression de coulisses.
(V. Couailliac, La Vie de théâtre.)
Déplanquer
Ôter, découvrir, dégager du Mont-de-Piété.
Déplanquer
Déterrer.
Déplanquer
Exhiber (Vidocq). V. Vague.
Déplanquer
v. a. Retirer des objets d’une cachette ou du plan, — dans l’argot des voleurs.
Déplanquer
Retirer un objet caché, — dans le jargon des voleurs.
Déplanquer
Quand un voleur est en prison, il est en planque. Il est également en planque quand il est filé par un agent ; quand il sort de prison ou quand il grille l’agent, il se déplanque (Argot des voleurs). V. Déplanqueur.
Déplanquer
Sortir de prison.
Déplanquer son faux centre
Être condamné sous un nom d’emprunt.
Déplanqueur
Complice qui déterre les objets volés pendant que son camarade subit sa peine. C’est un usage chez les voleurs d’enterrer pour les soustraire à la justice, les objets volés ; au moins s’ils subissent une peine ils ne font pas du plan de couillé (Argot des voleurs).
Drapeau, drap de lit (planter un)
Ne pas payer ses dettes.
Emplanquer
Arriver, — dans le jargon des voleurs.
Enplanquer
Arriver.
La rousse enplanque.
Bailly.
Entauler à la planque
Entrer dans une cachette pour se soustraire aux recherches de la police. On entaule aussi à la planque des objets volés pour les reprendre au sortir de prison (Argot des voleurs).
Être sur la planche
v. n. Comparaître en police correctionnelle ou devant la Cour d’assises. Argot des voleurs.
Faire du plan de couillet
De la prison pour rien ou pour un autre.
La rousse en planque
La police vient.
Laisser en plan
Abandonner.
Et cet animal de barbier qui me laisse en plan.
Cormon.
Mettre en plan
Rester en gage chez un restaurateur jusqu’à l’acquittement de sa note.
Monter sur la planche
Faire des révélations.
Pain sur la planche (avoir du)
Avoir une collection de punitions.
Plan
Mettre quelque chose en plan. Pour dire mettre un habit, un bijou, un effet quelconque en gage, lorsqu’on a fait de la dépense en un lieu et que l’on n’a pas de quoi payer.
Plan
Étui à l’usage des voleurs.
Plan
Prison. Être au plan : emprisonné ; cachette, Mont-de-Piété.
Plan
Prison, cachot.
Plan
s. m. Le Mont-de-Piété, — dans l’argot des faubouriens. Être en plan. Rester comme otage chez un restaurateur, pendant qu’un ami est à la recherche de l’argent nécessaire à l’acquit de la note. Laisser en plan. Abandonner, quitter brusquement quelqu’un, l’oublier, après lui avoir promis de revenir. Laisser tout en plan. Interrompre toutes ses occupations pour s’occuper d’autre chose.
Plan
s. m. Prison, — dans l’argot des voleurs. Être au plan. Être en prison. Tomber au plan. Se faire arrêter.
Quoi tu voudrais que je grinchisse
Sans traquer de tomber au plan ?
dit une chanson publiée par le National de 1835.
Plan
s. m. Arrêts, — dans l’argot des soldats. Être au plan. Être consigné.
Plan
s. m. Moyen, imaginalion, ficelle, — dans l’argot des faubouriens. Tirer un plan. Imaginer quelque chose pour sortir d’embarras. Il n’y a pas plan. Il n’y a pas moyen de faire telle chose.
Plan
Mont-de-Piété. Mot à mot : la planche où sont les objets laissés en nantissement. — Mettre au plan, engager au Mont-de-Piété ou ailleurs.
M’man, j’ai mis ma veste au plan hier soir.
(Gavarni.)
Plan
Prison. — Hospice des Enfants-Trouvés.
Plan
Moyen. Il y a plan, il n’y a pas plan ; expression dont se servent beaucoup d’ouvriers lorsqu’ils vont demander de l’ouvrage. — Patron, est-ce qu’il y a plan ? Mot à mot : est-ce qu’il y a moyen de travailler chez vous ?
Oui, il n’y a pas plan, murmurait Céline.
(Huysmans, les Sœurs Vatard.)
Plan
Le Mont-de piété. Prison. Abandon. Moyen : il n’y a pas plan. Étui à l’usage des voleurs.
Plan
Le Mont-de-Piété. Allusion à la planche sur laquelle on emmagasine les effets engagés (Argot du peuple).
Plan
Prison.
— Je tire dix berges de plan.
Tomber en plan : se faire arrêter.
Être en plan : rester en gage pour un écot.
Laisser sa femme en plan c’est synonyme de la lâcher (Argot du peuple).
Plan
Prison.
Plan
Mont-de-piété.
Plan (le)
Le mont-de-Piété. La prison.
Plan (mettre en, laisser en)
Quitter quelqu’un sans le prévenir, planter là.
Plan (mettre en)
Engager.
Pour faire à sa belle Un don digne d’elle, L’employé met sa montre en plan.
Désaugiers, 1815.
Plan de couillé
Faire de la prison pour un autre. Faire de la prison sans avoir joui du produit de son vol. Couillé est le diminutif de couillon. Dialogue au Dépôt :
— Pourquoi que t’es ici ?
— J’ai pas de piaule pour pagnoter.
— Je file la comète ; j’ai été fabriqué par un sale sergot.
— Et ton nière ?
— Mon orgue ? J’étais méquard de la bande à Bibi.
— Alors tu vas aller au carré des petites gerbes.
— Veux-tu me désenflaquer et m’aider à casser la ficelle ?.
— Pour aller à la boîte aux cailloux, où y a pas mèche de faire chibis ; où on ne boulotte que des bourres-coquins et où on ne lampe que du sirop de macchabée ? y a pas de pet.
— Je te donne la paire de sigues, mais tu ne bonniras que peau.
— Tes sigues, c’est du carme à l’estorgue.
— Non, c’est du bath.
— C’est pas assez, car si les palpeurs me foutent deux bergesde Centrousse, ça serait du plan de couillé.
Mot à mot : de la prison pour rien (Argot des voleurs).
Plan de couyé
Subir une peine pour un autre.
Plancarde
Bascule de la guillotine.
Planche
Compter sur lui, c’est se fier sur une planche pourrie. Pour dire, qu’une personne ne mérite aucune confiance, qu’on ne doit faire aucun fonds sur ses promesses.
Faire la planche. Donner l’exemple, montrer le chemin, encourager un autre en faisant une chose le premier. Cette expression est aussi reçue parmi les nageurs, et signifie nager étant couché sur le dos.
Planche
Sabre, — dans le jargon des voleurs.
Planche
Femme très maigre. — Femme qui n’a pas que l’apparence de la froideur.
Planche
Tableau noir servant aux démonstrations mathématiques, — dans le jargon du collège. — Passer à la planche, passer au tableau.
Planché
Condamné.
Planché (être)
Être condamné, — dans l’argot des voleurs.
Planche (faire la)
« Ta maîtresse ? il y a un mois qu’elle vient faire la planche dans mon garni ! »
(Événement, 1885.)
Planche (faire sa)
Montrer une froideur excessive. — Sans planche : Sans façon.
L’écaillère de ses propos poissards vous entretient sans planche.
Cabarets de Paris, 1821.
Planche au pain : Banc des prévenus.
Planche (faire sa)
Témoigner du dédain, faire sa Sophie, — dans l’argot des faubouriens. Sans planche. Avec franchise, rondement.
Planche à lavement
Le confessionnal. On y lave sa conscience ; pour certains, il faudrait une rude lessive (Argot des voleurs).
Planche à pain
Au propre, planche longue et mince destinée à recevoir les rations de pain et de biscuit des hommes ; au figuré, un individu bâti en Don Quichotte.
Planche à pain
Cour d’assises. Se dit aussi d’une femme maigre (Argot des voleurs). N.
Planche à tracer
s. f. Table, — dans l’argot des francs-maçons. Ils disent aussi Plate-forme et Atelier.
Planche à tracer
s. f. Feuille de papier blanc, — dans le même argot [des francs-maçons]. Signifie aussi Lettre, missive quelconque.
Planche à tracer
Table à manger, — dans le jargon des francs-maçons qui disent encore atelier.
Planche au pain
Cour d’assises.
Planche au pain
Banc des accusés.
Planche au pain
Banc des accusés, tribunal.
Planche au pain
s. f. Le banc des accusés, — dans l’argot des prisons. Être mis sur la planche au pain. Passer en Cour d’assises.
Planche au pain
Banc des prévenus. — Lit, — dans le jargon des filles publiques.
Planche au pain
Le banc des accusés. Lit.
Planche au pin (la)
Banc des accusés.
Planche-au-pain
Banc des accusés.
Plancher
Le plancher des vaches. La terre ferme sur laquelle on marche.
Il n’est rien tel que de marcher sur le plancher des vaches. Pour dire, qu’il y a moins de risque à courir en voyageant sur terre que sur mer.
Il faut soulager le plancher. Se dit, pour inviter quelques personnes à sortir d’une chambre où il y a trop de monde.
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