Larchey, 1865 : Nez saillant comme un piton vissé dans une planche.
Ah ! quel nez, quel beau piton ! Chacun dit : Venez donc voir, C’est un marchand d’éteignoirs.
Pecquet, Chansons.
Delvau, 1866 : s. m. Nez d’un fort volume et coloré par l’ivrognerie. Argot des faubouriens.
Virmaître, 1894 : Nez extraordinaire qui se rapproche de la trompe de l’éléphant.
— Monsieur, ôtez votre nez de là, dit Gavroche à un homme affligé d’un piton phénoménal, pour que je voie l’heure à Notre-Dame (Argot du peuple).
Rossignol, 1901 : Nez.
Hayard, 1907 : Nez.
France, 1907 : Nez. « Piton passé à l’encaustique », nez culotté.
Dans une boutique à paillettes
Ou s’arrêtaient tous les passants,
Se trouvaient rangées les binettes
D’un massacre des innocents.
« Tapez sur les marionnettes
Pour un sou », disait le patron.
Thomas s’arme alors d’un ballon
Et lui flanque sur le piton.
(René Réal)
J’ai l’piton camard en trompette,
Aussi, soyez pa’ étonnés
Si j’ai rien qu’du vent dans la tête :
C’est pac’que j’ai pas d’poils dans l’nez.
(Jean Richepin)