Pante, pantre, pantinois
Larchey, 1865 : Bourgeois bon à exploiter ou à voler. — Pante et Pantre sont des formes abrégées de Pantinois et Pantruchois, c’est-à-dire : bourgeois de Pantin ou Pantruche (Paris). On sait que la grande ville est pour les voleurs un séjour de prédilection. — V. Lever.
J’ai reniflé des pantes rupins.
Paillet.
Pantin, pantinois
Hayard, 1907 : Paris, parisien.
Pantinois
Halbert, 1849 : Parisiens.
Delvau, 1866 : s. m. Parisien.
Rigaud, 1881 : Parisien.
Rossignol, 1901 : Parisien.
France, 1907 : Habitant de Paris, Parisien.
Pantoiser, pantinoiser
Rigaud, 1881 : Payer pour un autre, être dupe. C’est-à-dire faire acte de pante, — dans l’argot des barrières.
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