d’Hautel, 1808 : C’est une mazette. Pour dire, un homme sans habileté, sans industrie dans tout ce qu’il fait ; qui n’a ni force ni santé.
On appelle aussi un mauvais cheval, une mazette.
Delvau, 1866 : s. f. Conscrit, — dans l’argot des troupiers. Homme de petite taille, — dans l’argot du peuple.
Rigaud, 1881 : Conscrit. — Avorton. Propre à rien.
Merlin, 1888 : Vieux cheval qui n’obéit ni à la cravache, ni à l’éperon (cavalerie).
France, 1907 : Recrue, homme ou femme de rien.
Je tiens en haine ces mazettes
Courant, le soir, les guilledous,
Se vendant pour des anisettes,
Parlant aigre, buvant du doux.
(Théodore Hannon, Rimes de joie)
Mais ton nom courait leurs gazettes
Parmi ceux de quantes mazettes
Dont le nom me fuit ;
Ils te célébraient après boire,
Et tu prenais pour de la gloire
Tout ce vilain bruit.
(Raoul Ponchon)