d’Hautel, 1808 : Nom fort injurieux que l’on donne à une courtisane, à une femme de mauvaise vie ; synonyme de gaupe, putain, raccrocheuse.
Margot la Résolue. Sobriquet insultant que l’on donne à une femme hardie et sans pudeur, dont on entend continuellement le caquet, et qui se mêle de toutes les affaires.
Delvau, 1866 : s. f. Pie, — dans l’argot du peuple.
Delvau, 1866 : s. f. Maîtresse, concubine, — dans l’argot des bourgeois. Vivre avec des margots. Vivre avec des filles ; passer le meilleur de son temps à filer le plus imparfait amour aux pieds d’Omphales d’occasion, sans avoir l’excuse du fils d’Alcmène, — qui du moins était un hercule.
Delvau, 1866 : s. f. Fille ou femme qui a jeté son bonnet et sa pudeur par-dessus les moulins. On dit aussi Margoton.
Virmaître, 1894 : Femme de peu.
— Tu n’es qu’une sale Margot.
Pourquoi chercher dans Margot le diminutif de Marguerite ?
Toutes les Marguerites ne sont pas de Bourgogne.
Il y en a qu’on aimerait à effeuiller.
On dit aussi Margoton (Argot du peuple). N.
Rossignol, 1901 : Femme de mœurs légères.
France, 1907 : Pie.
Et la portière,
Sous la gouttière,
Pend la volière
De dame Margot.
(Désaugiers)