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Licher

anon., 1827 : Boire.

Bras-de-Fer, 1829 : Boire.

Larchey, 1865 : Boire. — V. Béquiller.

Puis il liche tout’la bouteille. Rien n’est sacré pour un sapeur.

Houssot.

Larchey, 1865 : Aimer les bons plats, faire débauche. — Jadis, on disait licharder.

Je liche chez le mannezingue, motus !

Paillet.

Buvons plutôt bouteille. En lichant, nous ne penserons pas à toutes ces bagatelles.

Chanson poissarde, 1772.

Delvau, 1866 : v. a. et n. Manger et boire à s’en lècher les lèvres.

France, 1907 : Manger.

Je te bénis, ô mon poète,
Car c’est son rêve, à ta Nini,
D’aller licher chez Tortoni.

(Léon Rossignol)

France, 1907 : Lécher, embrasser.

Et tous les poissons lubriques, comme anguilles, congres, lamproies, ainsi nommés vulgairement parce qu’ils lichent les pierres.

(Prosper Colonius)

Tu resteras pour licher mes blessures ;
Mon pauvre chien, ne me quitte jamais.

(Vieille complainte)

Je ne connais rien de plus agréable que de passer une semaine ou deux sans apercevoir un journal ; c’est ce qui vient de m’arriver, et je m’en fiche encore les paupières ; mais toute médaille a un revers : j’ai fini par m’apercevoir, à la longue, que ce n’était pas le moyen de se tenir au courant de l’actualité.

(Grosclaude)

France, 1907 : Boire.

Il a liché toute la bouteille,
Rien n’est sacré pour un sapeur.

(Répertoire de Thérésa)

En Normandie, les hommes accompagnent leurs sœurs ou leurs femmes jusqu’au seuil du saint lieu, puis ils se distribuent dans les joyeux petits bouchons des alentours, où l’on fait si bien la partie en lichant un coup de cidre ou de marc jusqu’à l’heure où la cloche sonore annonce aux « sexe fort » qu’il faut aller rechercher les « sexe faible. »

(Marc Anfossi)

Licher le morviau (se)

Fustier, 1889 : S’embrasser.

France, 1907 : S’embrasser.

— As-tu remarqué que plus les bonnes amies se jalousent et se détestent, plus elles se lichent complaisamment le morviau ?

Relicher

Rigaud, 1881 : Vider un verre ou une bouteille sans laisser une goutte de liquide au fond. Les garde-malades s’entendent très bien à ce genre de travail.

Relicher (se)

Delvau, 1866 : S’embrasser tendrement. On dit aussi Se relicher le morviau.

Relicher son morviau

Virmaître, 1894 : Voilà une image qui n’est pas propre. Dans le peuple on dit à un enfant qui ne se mouche pas et qui de son nez laisse pendre deux chandelles :
— Reliche ton morviau (Argot du peuple). N.


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